Next, géant britannique de la mode, de la décoration et de la beauté, publie une nouvelle mise à jour affichant une croissance spectaculaire de ses ventes au Royaume-Uni comme à l’international. Face à un contexte économique tendu, l’enseigne dépasse largement ses propres prévisions, relève ses objectifs pour la fin d’année et confirme sa solidité sur le marché. Découvrez les chiffres clés, les moteurs de cette performance inattendue et ce que cela augure pour les prochains mois.
Next : croissance des ventes au Royaume-Uni et en Europe en hausse
Au cours des 13 semaines précédant le 25 octobre, Next a vu ses ventes à prix plein grimper de 10,5 % par rapport à l’an passé, soit une performance de 76 millions de livres supérieure à ses projections initiales. L’enseigne indique que les ventes annuelles dépasseront les 5 milliards de livres, marquant ainsi une étape inédite dans son histoire. Cette tendance s’inscrit dans un contexte plus large de hausse des ventes au détail dans la mode au Royaume-Uni.
- Royaume-Uni : La croissance locale atteint 5,4 % sur le trimestre, dépassant aisément la prévision interne de 1,9 %, même si elle ralentit comparé à un premier semestre exceptionnel.
- International : Les ventes hors Royaume-Uni, bien que moins importantes en volume, explosent avec +38,8 %, surpassant largement la guidance qui tablait sur +19,4 %.
Face à ces résultats, Next augmente sa guidance pour les ventes à prix plein du quatrième trimestre, passant d’une prévision de +4,5 % à +7 %. Si ce rythme se maintient, cela représenterait 36 millions de livres de ventes supplémentaires.
La prévision de résultat avant impôts annuel est également revue à la hausse, à 1,135 milliard de livres (+30 millions).
Zoom sur les différents canaux :
- Division Online UK : +4,2 % en T3, +5,8 % depuis le début d’année
- Division Online Label : +7,8 % en T3, +8,7 % depuis janvier
- Magasins physiques : +2 % en T3, +4,3 % sur neuf mois
- International Online : +38,8 % en T3, +31,5 % en cumul annuel
- Total produits à prix plein : +11,2 % en T3, +11,5 % cumulés
Les raisons d’une performance commerciale aussi solide
Facteurs ayant favorisé la croissance
Plusieurs facteurs majeurs expliquent la réussite récente de Next, notamment face à une concurrence féroce et une conjoncture délicate:
- Météo favorable au premier semestre : Des conditions climatiques avantageuses ont stimulé la demande, particulièrement au Royaume-Uni.
- Défaillance de concurrents : L’attaque cyber sur M&S a temporairement laissé des parts de marché à Next durant la fermeture de l’e-store concurrent.
- Gestion optimale des stocks : Après les difficultés logistiques de 2024, Next a su reconstituer ses niveaux de stocks, boostant la disponibilité des produits et les ventes.
- Dynamisme digital : La croissance internationale s’explique notamment par une hausse sensible des investissements marketing digitaux. Les dépenses publicitaires en ligne ont bondi de 50 % au troisième trimestre, bien au-delà des 25 % attendus, grâce à la forte rentabilité observée.
- Optimisation des stocks en Europe : Le regroupement des entrepôts pour les ventes directes et partenaires (notamment Zalando via ZEOS) a permis d’améliorer nettement la disponibilité produits, dopant les ventes européennes.
Next précise que son budget marketing n’est pas fixe et continue à investir tant que le rendement reste supérieur à son taux de référence. Cette stratégie d’investissement digital rappelle celle d’autres distributeurs britanniques comme JoJo Maman Bébé avec la croissance du e-commerce.
Pour le quatrième trimestre, Next anticipe cependant un ralentissement logique :
- Royaume-Uni : Croissance attendue à 4,1 % (vs 5,4 % au T3).
- International : Progression prévue à 24 % (après un bond de 39 % au T3, effet de base oblige).
Pour l’ensemble de l’année, Next table désormais sur 5,552 milliards de livres de ventes à prix plein (+9,7 %) et 6,87 milliards de ventes totales (+8,7 %), tandis que la rentabilité bondira de 12,2 %.
Ces résultats démontrent la capacité d’adaptation et la stratégie gagnante de Next sur un marché tiraillé entre inflation, digitalisation et concurrence exacerbée. D’ailleurs, plusieurs acteurs du secteur affichent également une progression des bénéfices, à l’image de la dynamique constatée chez Very Group avec des bénéfices en hausse.
Next s’impose comme un acteur incontournable du retail européen et britannique, affichant une progression impressionnante de ses ventes et une agilité stratégique remarquable. Grâce à des investissements judicieux dans le digital, une gestion de stock affûtée et une rapidité de réaction face aux aléas du marché, la marque poursuit sa croissance et revoit ses ambitions à la hausse pour la fin d’exercice. Tous les regards sont désormais braqués vers un quatrième trimestre prometteur et porteur de nouvelles opportunités.
Quels sont les principaux moteurs de la croissance de Next ?
La performance de Next repose sur une combinaison de facteurs : météo favorable, perturbations chez les concurrents, gestion optimisée des stocks, augmentation massive des investissements en marketing digital et meilleure disponibilité produits en Europe grâce à la mutualisation logistique.
Pourquoi les ventes internationales explosent-elles plus vite ?
Les ventes internationales bénéficient d’une marge de progression supérieure, stimulées par des efforts marketing accrus, l’amélioration des services en ligne, et la consolidation des opérations logistiques avec des partenaires comme Zalando.
Quelles sont les perspectives pour le T4 et la fin de l’année ?
Next table sur une croissance toujours positive, mais à un rythme légèrement ralenti, avec +4,1 % prévu au Royaume-Uni et +24 % à l’international pour le T4. Pour l’ensemble de l’année, les ventes et profits devraient atteindre des records historiques.
Quel impact pour les créateurs de contenu et le secteur e-commerce ?
Ce succès illustre l’importance cruciale d’un marketing digital proactif, d’une gestion souple des stocks et d’une rapidité d’adaptation dans la vente en ligne, des enseignements précieux pour tout créateur de contenus et acteur e-commerce.
